Hier 30 septembre nous sommes restés à Sultanhanli.
Nous en avons profité pour visiter le très beau caravansérail, l’après midi Rasim le patron de la pension où nous avons logé nous a également emmené voir un atelier de fabrique de tapis. Nous avions bien besoin de cette journée de repos.
Ce matin nous avons opté pour faire la première partie du trajet avec un mini bus afin de nous éviter de rouler sur une quatre voies. C’est après Aksaray que nous avons commencé à rouler pour entrer en Cappadoce. Un vent assez fort, froid et orienté au Nord nous a bien gênés. On supportait facilement la polaire.
Nous avons d’abord remonté la belle vallée conduisant à Inlara.
Les premiers troglodytes ont commencé à apparaître. Dans cet univers de falaises, les parois apparaissent comme de gigantesques tableaux surréalistes avec les grottes qui percent en quelque sorte la montagne.
Nous avançons lentement pour admirer ce superbe paysage. De grands canyons profonds d’une centaine de mètres forment des crevasses immenses qui fendent la terre.
Au loin le volcan, Hasan Dagi, domine la plaine du haut de ses 3268 m. Cette montagne élégante et isolée nous fait un peu penser au Fuji Yama.Nous faisons une pause déjeuner dans le village d’Inlara. Nous nous installons au soleil sur la petite place au pied de l’inévitable statue d’Ata Turk.
La reprise est difficile car nous devons grimper une côte d’environ 600 m qui monte aux alentours de 17 %. Ceux qui connaissent les côtes du côté de Douarnenez ou bien la côte de Beg Ménez à Concarneau savent ce qu’il en est de grimper ce genre de rampe hyper raide avec un vélo chargé…
Revenu sur le plateau nous évoluons dans un air vif et froid. Le paysage, sans arbre, sorte de steppe ondulée est grandiose. Sous le ciel lumineux, l’horizon est clair. Les nuages de ce matin se sont estompés et c’est encore par une belle côte de 5 km environ que nous arrivons dans le village de Güzelyurt. Il fait plutôt froid mais nous sommes à 1500 m d’altitude.
Güzelyurt est un très beau village de la Cappadoce, un peu à l’écart des grands circuits touristiques. Surplombant la haute plaine, de nombreuses églises y ont été construites à partir de l’an 300. La mosquée actuelle est en fait une ancienne église qui a conservé son architecture originale.
Nous profitons de la fin de l’après midi pour visiter ce très beau site.
Des fresques peintes sur les murs et sur les voutes sont encore visibles.
Au retour nous entrons dans un café restaurant, on commande une bière, le patron nous explique que pour ne pas avoir d’ennui avec la police il faut la boire à l’intérieur et sans montrer les bouteilles. Il remplit les verres dans les cuisines et nous les apporte sans montrer le contenu ….et puis il nous invite à manger avec quelques jeunes étudiants des poissons qu’il vient de griller au four à bois. Toujours ce formidable accueil que nous recevons ici.
Etape suivante
Nous profitons de la fin de l’après midi pour visiter ce très beau site.
Des fresques peintes sur les murs et sur les voutes sont encore visibles.
Au retour nous entrons dans un café restaurant, on commande une bière, le patron nous explique que pour ne pas avoir d’ennui avec la police il faut la boire à l’intérieur et sans montrer les bouteilles. Il remplit les verres dans les cuisines et nous les apporte sans montrer le contenu ….et puis il nous invite à manger avec quelques jeunes étudiants des poissons qu’il vient de griller au four à bois. Toujours ce formidable accueil que nous recevons ici.
Etape suivante
IMAGINEZ !
RépondreSupprimerIMAGINEZ un bâtiment moderne se remplissant et se vidant chaque jour d'env. 2300 employés, comme un gros bourg turque quoi.
IMAGINEZ un grand bureau (5m x 10m), dans une des ailes, au 1er étage, avec 8 places dont 6 occupées; 3 fenêtres mais la lumière allumée quasi tout le temps.
IMAGINEZ 2 écrans devant vous et vos yeux rivés dessus 9 heures par jour.
IMAGINEZ les tâches routinières à effectuer chaque jour et la petite pression mise pour en faire un peu plus parce qu'on est "centre de profit" et qu'il faut penser un peu à la rentabilité "offerte" aux actionnaires.
IMAGINEZ la pause déjeuner, l'inutilité de se rendre au resto d'entreprise pour s'engraisser vu les efforts physiques faits dans la journée, parce que si nous aussi on passe nos journées assis sur un truc qui a des roues, on ne pédale pas vraiment... :-(
IMAGINEZ l'envie qu'on a de s'évader alors pour quelques instants et qu'à travers notre "butineur" préféré, on ouvre une fenêtre sur le monde(le vrai ?) et votre blog, histoire, de respirer un autre air...
IMAGINEZ aussi que, comme vous, on écrive dans un blog nos "extraordinaires aventures journalières"...
IMAGINEZ que vous aussi, histoire de changer d'air, alliez "butiner" ce blog parce que "bon, pédaler c'est sympa" mais au bout d'un moment"...
Ben j'vous l'dis franchement : je préfére être à ma place qu'à la vôtre, parce que j'suis pas sûr que le dépaysement soit tout à fait le même...
Enfin j'dis ça, c'est question de goût, ça s'discute pas trop... quoi que :-)
Merci donc pour cette petite bouffée d'oxygène d'un autre continent qui me permet,à moi aussi de lever le nez du guidon, comme si soudain, pour un instant, le vent de face était tombé.
Allez, faites nous profiter encore de quelques coups de pédales!
Jean-Claude