16 septembre ; vers la frontière turque ; 92 km


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Frontière Bulgarie - Turquie

16 septembre : Burgas – Dereköy (Entrée en Turquie) ; 92 km

Nous partons tôt ce matin ; notre intention est de franchir la frontière de la Turquie. Mais nous ne connaissons pas très bien le profil de l’étape. Depuis le départ nous utilisons une carte au 1/750.000. Elle ne donne absolument pas les dénivelés et on a souvent des surprises !  Nous sommes sur la nationale 9 que nous suivons quasiment toujours depuis notre entrée en Bulgarie. Juste à la sortie de l’hôtel cette route en fait est peu empruntée, grand bonheur durant près de 35 km car elle est toute neuve, un vrai billard. Dans le matin calme et frais nous avançons très bien. Effectivement il y a de beaux dénivelés mais tout va bien. Ensuite la route qui va jusqu’à la ville frontière de Malko Tarnovo est en train d’être refaite. C’est un peu plus compliqué pour rouler beaucoup de nids de poules, des trous etc… Nous évoluons maintenant dans un paysage de collines.
Les longues pentes sont assez rudes avec la chaleur qui monte. 
Avant d’atteindre Malko Ternovo, la route suit une rivière dans un long défilé. Vers 1H30 nous entrons dans Malko Ternovo. Petite ville toute calme, dernière ville bulgare avant le passage de la frontière. 
Celle-ci se situe à 10 km, ce n’est pas très loin mais ce sont quasiment 10 km de montée. Parfois avec un dénivelé assez fort, mais souvent nous roulons en sous bois.
Le passage de la frontière va nous prendre plus d’une heure tant les contrôles bureaucratiques sont nombreux ; pas moins de 6 ou 7 contrôles. J’ai passé pas mal de frontières mais j’avoue que celle là bat des records. Et la Turquie frappe aux portes de l’U.E. ! Des progrès sont à faire ! bon maintenant l'accueil des turcs en France n'est sans doute pas non plus des plus simples !


Après ce passage « énervant » on entame ce que l’on croit être une longue descente sur une très large route à l’enrobé excellent. En fait la descente est assez courte et très vite on se retrouve de nouveau à grimper de belles pentes. Il est maintenant près de 18 heures et on se demande bien où l’on va s’arrêter ce soir pour passer la nuit. Pas le moindre village à l’horizon. Finalement nous trouvons une pancarte indiquant un restaurant qui se trouve un peu excentré par rapport à la route. Nous en prenons la direction et là le patron très gentiment nous propose un terrain pour planter notre tente….



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